Comment apprendre à s’aimer quand on se sent différent ? Racisme & Adoption 3/5
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On l’a vu dans les épisodes précédents, prendre soin de soi est le premier pas vers l’estime de Soi.
Le problème quand on a été adopté est nos parents n’ont pas été accompagnés dans la sensibilisation au racisme ni à ce qu’il faut répondre pour éviter un stress chez l’enfant.
Chacun fait à sa façon, malheureusement, ça n’est pas toujours la bonne.
En grandissant dans une société à tendance raciste, plusieurs problèmes peuvent se développer chez l’enfant non blanc.
Un manque de représentativité
On grandit sans représentativité de nous-même, de gens qui nous ressemblent.
Il n’y a pas de « miroir » de nous-même, alors on se sent différent… mais dans le mauvais sens du terme.
Alors quand il s’agit, au fur et à mesure que l’on grandit, que l’on murit, de se reconnecter à son identité, ses origines, tout semble incongru.
Un retour aux origines difficile
J’ai été dans le déni complet de mon adoption, du racisme auquel j’avais pu faire face, à tel point que lorsque je suis allée dans mon pays de naissance la première fois, je n’ai rien ressenti. Je ne me suis pas reconnue dans cette population, je me sentais tellement différente !
Une difficulté qui n’a pas aidé à me (re)construire.
Anne-Cath met des mots sur ces situations étranges que l’on a pu vivre et explique que cette réaction est tout à fait normale !
Car si l’on a grandi dans un environnement où l’on ne nous a pas ouvert sur notre culture d’origine, où l’on n’est pas allé visiter notre pays, et ce dès notre plus jeune âge, alors :
un retour au pays peut être un réel choc.
Il ne faut pas se sentir coupable donc, mais plutôt tenter, si cela n’est pas déjà fait, de se ré-approprier, au fur et à mesure, notre culture de naissance.
Cet épisode est extrait du groupe de paroles animé par Anne Cath lors du premier Sommet Virtuel des Adoptés.
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