La liste de mes rêves
Aujourd’hui, je participe à l’évènement inter-blogueurs organisé par le blog Objectif Bucket List sur le thème « Liste de rêves ». Ce qui me permet de parler d’un sujet moins sensible que l’adoption mais qui reste tout de même intéressant et l’un de mes sujets préférés ! Découvrez ce blog et ces conseils pour profiter à fond de la vie… une liste à la fois. Je vous conseille tout particulièrement “cet article sur comment réaliser ses rêves en voyageant !”.
Je vais parler aujourd’hui, des rêves, de mes rêves, et comment mes rêves d’enfant se sont réalisés, alors que j’ai toujours cru que c’était impossible !
Particulièrement en cette période, il est important de pouvoir continuer de rêver. Vous avez déjà dû entendre ces fameuses phrases, peut être même les avez déjà dites à vos enfants :
- Arrête de rêver
- Tu es encore dans la lune
- Redescend sur terre
Puis plus tard, au fil des tendances : « tu es vraiment dans ta bulle », « sois réaliste », « tu n’as pas les pieds sur terre ».
Et oui, il est mal venu de rêver ! Or, en ces périodes inédites où l’on ne voit pas le bout, c’est maintenant qu’il faut se mettre à rêver, pour être sûre de ne pas craquer, et continuer d’avancer, quoiqu’il arrive !
C’est donc une belle occasion pour moi de faire le point sur mes rêves les plus fous, ceux que j’avais lors de mon enfance. Comment ai-je fait pour les réaliser alors que j’ai longtemps cru que c’était impossible ?
Découvrez-le ici !
1. Mes rêves irréalisables
Il est vrai que de part sa définition, on suppose qu’un rêve est irréalisable. Sinon ça ne s’appellerait pas comme ça !
Et pourtant, et pourtant…
Le rêve américain
Quand j’étais petite, j’adorais le cinéma, les films, et surtout les making off.
Si bien que j’ai voulu devenir réalisatrice.
C’est ainsi qu’aussi loin que je me souvienne, mon rêve était d’aller à Hollywood. Heureusement que ça n’était pas pour devenir actrice, sinon quel cliché 😂
J’étais également abonnée pendant de nombreuses années à des magazines pour apprendre l’anglais, notamment I love English. Rien que d’y penser, je me rappelle la joie et l’excitation d’ouvrir la boite aux lettre et découvrir que mon magazine était arrivé 📫
Et oui, à l’époque, Internet en était à ses prémices de l’autre côté de l’Atlantique, les téléphones portables réservés à une élite, du même côté de cet Atlantique et le terme “réseaux sociaux” n’existait pas.
Donc, pour rêver, restaient les magazines et la télé.
Big Apple et Hollywood
C’est dans ses magazines que j’ai découvert la ville de New York. Et la grande pomme, ses buildings, la ville qui ne dort jamais est devenue la 2ème ville de mes rêves.
J’ai grandi avec l’idées que ces deux villes (Los Angeles et New York City) resteraient des rêves inaccessibles.
Car quand on habite dans un petit village, où l’on sait juste que l’aéroport se trouve dans la capitale, difficile d’imaginer que l’on pourra un jour prendre un avion, traverser l’Atlantique, et atterrir sur le continent américain. C’est sûr qu’aujourd’hui, l’autre bout du monde est devenu tellement accessible ! Bref, dans tout les cas, j’ai toujours pensé que cela n’étaient que des rêves.
Puis j’ai évolué, et une nouvelle ville s’est ajoutée à ma liste : Bali.
En vrai, je ne savais même pas où elle se situait. Mais ces magnifiques paysages, ces vues avec ses plages de sable fin et de mer turquoise m’ont transportée dans un nouveau monde.
Certes, j’avais ces mêmes paramètres près de chez moi, l’exotisme venait du fait que cette ile se trouvait à des milliers de kilomètres, avec une vingtaine de degrés en plus.
Mais si je vous parle de cela aujourd’hui, c’est pour vous dire que tout est possible.
Des rêves à la réalité
Ces rêves d’enfant, je les ai réalisés. Ces villes je les ai visitées.
Alors que du haut de mes 10 ans, tout m’avait toujours paru impossible. Et bien je l’avais fait.
J’ai d’abord visité Hollywood, l’année de mes 18 ans.
Pour être honnête c’était un cadeau que ma mère me faisait, car j’avais obtenu mon bac avec mention. En effet, mes parents s’étaient engagés à réaliser un souhait, si j’avais le bac avec mention. Je l’ai eu. En vrai aussi, c’était surtout pour me motiver. J’aurais pu largement avoir une belle mention, mais quand j’ai compris qu’il suffisait d’avoir la moyenne pour obtenir le bac, je n’ai pas cherché plus loin. Alors pour me motiver, mes parents m’avaient mis une carotte à la clé.
Si je réussissais à avoir une mention au bac, alors ils m’offriraient un cadeau, le cadeau de mon choix. Sans hésiter, j’ai dit “même un voyage aux Etats-Unis” ? Adjugé vendu pour un voyage en Californie.
Ce qui n’était pas prévu c’est qu’au moment de passer le bac, mon père tomberait malade et décéderait quelques mois plus tard.
Ma mère, afin de tenir la promesse qu’ils avaient faites, m’emmena quand même à Hollywood.
Alors, même si j’aurais bien aimé visité dans d’autres circonstances, le pays qui m’a fait rêvé tant d’années ne m’a pas déçu, loin de là. Visiter les studios universal m’ont donné des étincelles dans les yeux. J’avais la tête dans les étoiles.
Ensuite, tout est allé très vite : Internet, les compagnies low costs, ouverture sur le monde, mondialisation, etc, etc.
Des rêves que je pensais impossibles allaient devenir possible.
2 ans après la Californie, j’étais dans la Grosse Pomme.
Ce voyage, je l’aurais aussi bien mérité. (En fait, je mérite tous mes voyages !) À cette époque-là, du haut de mes 20 ans, j’étais seule en stage au Canada. Et ma seule présence là bas se justifiait par une raison :
C’était à seulement 6 heures de route de New York City.
Même si on était au lendemain du 11 septembre, il était quand même plus facile de rentrer aux USA quand on était français.
Jamais je n’oublierai ma sortie de Penn Station, avec une vue directe sur les immenses building de Manhattan. Rien que d’y penser, j’en ai la chair de poule. Et pourtant, j’y suis retournée plusieurs fois depuis. J’y ai même vécu 🤩
Et puis mon rêve ultime. Car même si mes rêves américains s’étaient réalisés, celui de visiter Bali me semblait impossible. Allez comprendre. Une partie du monde probablement plus lointaine, physiquement, culturellement ? Dans tous les cas, cette ville représentait pour moi le rêve ultime.
Le pouvoir de rêver
Et puis un jour j’ai pris une décision. C’était même un coup de tête.
C’était après mon burnout, tout s’est enchaîné très vite et j’ai décidé de prendre du temps pour moi.
J’avais démarré ma vie active, j’avais de l’argent de côté, et des amis prêts à partir là bas aussi. Alors ni une ni deux, j’ai commandé mon billet.
Et me voilà partie.
Tous ces rêves n’ont eu aucune entrave. A la hauteur de leurs espérances. Voire plus.
Mais surtout, après 3 années sans voyage, sans rêve, sans but, j’avais quasiment tout mis de côté dans ma vie, ce rêve que j’avais enfoui au fond de moi a rejailli, à une période où j’en avais bien besoin.
Et si je n’avais pas déjà accompli deux de mes précédents rêves, j’aurais, je pense, continuer de croire, que Bali resterait une ville inaccessible.
On parle souvent du moment présent.
Je crois que je n’ai jamais autant profiter de ce fameux moment présent que sur cette île de Bali, et surtout celle de Gili. À cette époque, je n’avais aucune connaissance sur cette notion de vivre le moment présent. C’est seulement aujourd’hui, en écrivant cet article, que je me rends compte que j’avais déjà cette faculté de profiter de l’instant présent 🌞
C’est ainsi que je peux l’exprimer, le proclamer haut et fort :
Oui, les rêves peuvent devenir une réalité !
2. Toute une organisation
Pour ne pas vous berner, je dois bien préciser qu’il y a cependant un pas entre les rêves qui le restent et ceux qui deviennent réalité :
- financier
- mental
- organisationnel
- et une discipline qui, en mélangeant le tout, permet de les réaliser.
Vous avez déjà peut être entendu parler du fameux adage :
La différence entre un rêve et un objectif est que l’objectif est un rêve avec une date fixée. C’est à dire que cela nécessite un passage à l’action 🙂
3. Les rêves à venir
Tout ce que j’avais cru impossible s’était réalisé, alors pourquoi s’arrêter de rêver ?
Les rêves ont se pouvoir magiques de nous transporter.
Depuis Bali, je n’ai plus arrêté : Mexique, Cuba, Laos, Thailande, Philippines, Malaisie, pour ne citer que les plus grands.
Voyager a toujours fait parti de Moi.
C’était impossible de résister. Aujourd’hui, on appelle cela une passion.
J’ai compris que c’était essentiel pour moi de voyager, alors je me suis écoutée.
Car finalement ce sont vraiment ces rêves, devenus des objectifs que j’ai décidés d’accomplir : Australie, roadtrip en Amérique, etc.
Et parce qu’un voyage m’anime toujours plus comme récompense, je me fixe un objectif par an, voici celui de cette année :
L’Argentine pour mes 40 ans.
4 commentaires
Carine · 12 avril 2021 à 16h40
Je découvre ainsi ce blog.
Contente d’apprendre plus sur toi à travers tes écris.
Bonne chance dans la réalisation de tes projets futurs
Laure · 12 avril 2021 à 21h21
Merci de partager ton expérience ! C’est très motivant pour poursuivre ses rêves et ses défis ! Ça me donne du courage et de l’espoir.
ygocoaching · 13 avril 2021 à 11h15
Génial ! c’est un super rêve de voyager (surtout en ce moment) et j’aime beaucoup aussi ta phrase sur la différence entre les rêves et les objectifs. 👍🏻
Liste de rêves : 11 blogueurs nous font partager la leur ⋆ Objectif Bucket List · 22 juin 2021 à 1h30
[…] Sandra nous parle des rêves qui ont façonné son enfance et son adolescence, ceux qui défiaient les doutes de son entourage. Elle nous raconte comment elle a réussi à réaliser ceux qui lui tenaient le plus à cœur, comment elle a réussi à surmonter les obstacles et appris à ne pas se laisser décourager et les prochains rêves qui continuent de venir alimenter sa liste. Découvrez lesquels sur son blog Journal d’une adoptée. […]